Le lac du Der.

Publié le par Jacques Pierrot

  Nouveau site:

 

http://labetedesvosges.jimdo.com/

 

 

Bonjour à toutes et à tous.

Pour les images qui suivent, prenons un peu de distance.
Allons faire un tour du coté du lac du Der.
Pour commencer, je vous présente le "photographe", c'est à dire moi au lac de Der-chantecoq.

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Le lac du Der - Chantecoq est situé au cœur de la Région Champagne Ardenne. Créé en 1974 pour régulariser le cours de la rivière Marne, il est avec ses 4 800 ha le plus grand lac artificiel de France.

Der vient du mot celte "Chêne", arbre qui a longtemps servi à construire des maisons et églises à pan de bois.

"Chantecoq" est le nom d'un des trois villages engloutis lors de la création du lac, les deux autres étant Nuisement-aux-bois et Champaubert-aux-bois


Le grèbe huppé (podiceps cristatus)

 

  La plus grande partie de la vie du grèbe huppé se déroule sur et sous l’élément liquide. Il faut dire qu’il y est particulièrement bien adapté, son long corps fusiforme et ses pattes très en arrière lui permettent de se déplacer à grande vitesse en plongée.

 

  Cependant, à terre (où il va très rarement) ou sur son nid flottant, il se ‘’ traîne ‘’ péniblement plutôt qu’il ne marche.

En vol il est tendu, raide comme un bâton, et se déplace au ras de l’eau.

 

  En France, le grèbe huppé est présent toute l’année. Il est volontiers sédentaire si le climat le permet et on peut l’observer à peu près partout sur les lacs et les étangs ; en hiver, la population nordique migratrice se disperse sur les côtes marines et les grands lacs.

 

  La nidification : le grèbe huppé construit un nid flottant fait de roseaux et de débris végétaux, amarré aux plantes aquatiques.

La femelle pond d’avril à juillet, de 3 à 4 oeufs blanchâtres se souillant rapidement au contact de la végétation pourrissante du nid, couvés par le couple pendant 4 semaines.

  Les  poussins sont nidifuges, indépendants dès l’âge de deux mois et demi.

  Dès la sortie de l’œuf, ils passent toute leur vie sur l’eau et, quand ils sont adultes, ils préparent un radeau pour déposer leur ponte.

  Dès leur premier jour, les jeunes peuvent nager, et plonger si un prédateur les menace. Mais le plus souvent, leurs parents les transportent sur leur dos pendant trois semaines, très régulièrement, puis plus épisodiquement.

 

Caractéristiques du grèbe huppé :

  • Longueur : de 47 à 56 centimètres.
  • Poids : de 700-1 100 g.
  • Envergure : de 50 à 80 centimètres.

Son régime alimentaire :

  • petits poissons
  • insectes aquatiques
  • mollusques
  • graines et fragments végétaux…

 

 Le grèbe huppé vit dans de vastes étangs et  des lacs d’eau douce.

 Le grèbe huppé  peut mesurer jusqu’à 50 cm et 80 cm d’envergure. Il peut peser 1kg et peut vivre 10 ans. Il est largement répandu dans le monde.

  Un excellent nageur

  C’est un excellent nageur car, il s’enfonce sans difficultés jusqu’à 20 mètres au-dessous de la surface et retient sa respiration pendant plus d’une minute. Sous l’eau,

  Il se déplace avec les pattes, tenant les ailes appliquées contre son corps. Il nage bien, atteignant la vitesse de 4 à 7 kilomètres à l’heure.
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4   La parade amoureuse du grèbe huppé. A l'extrème droite, c'est un foulque macroul.
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Photos du 04/07/2009
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Photos du 12 février 2011

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                          LA GRUE CENDREE


Caractéristiques

La Grue cendrée est l'un des plus grands oiseaux d'Europe avec

une envergure de 2 m et un poids de 4 à 6 kg Son plumage est gris uniforme,

son cou est noir et sa tête noire est ornée d'un bandeau blanc. Le cou et les

pattes sont longs et sont visibles en vol. Sa queue en panache est formée par

les dernières plumes de l'aile.

Son statut de conservation est défavorable en Lorraine .

 Habitat 

Dans le nord de l'Europe, elles nichent dans les zones marécageuses des tourbières

bien dégagées.

Régime alimentaire

Elle consomme des insectes, des mollusques et des petits

vertébrés quand elle est jeune. Par la suite, le régime devient végétal :

herbes, plantes aquatiques et baies.

Chant

Le cri est émis très fréquemment en vol. C'est un "grou grou"

 caractéristique pour maintenir les individus en contacts. Les jeunes

produisent seulement un sifflement léger.

Migration

Leur zone d'hivernage est située dans les Landes et dans le sud

de l'Espagne. Les grues cendrées empruntent leur couloir migratoire

fin-octobre début-novembre pour s'y rendre, puis repartent vers leurs

sites de nidification nordiques en mars. Le nord de la Meurthe-et-

Moselle est systématiquement survolé deux fois par an par les Grues

cendrées.

Elle vole à une vitesse comprise entre 40 et 70 km/h et à une altitude de

200 à 1000 m.

Reproduction

Elle ne se reproduit qu'à partir de l'âge de trois ans. Le nid est

une large plate-forme d'herbes sèches construit à terre. Un ou deux

oeufs sont pondus en mai et couvés par le mâle et la femelle. Peu après

l'éclosion, les petits sont capables de suivre leurs parents à la recherche

de leur nourriture. La famille reste unie jusqu'à la fin de l'hiver.

Lors de leur migration, elles s'arrêtent dans des prairies pour pâturer
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Photos du 12 février 2011

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                                                                  Le cygne tuberculé

Le Cygne tuberculé est le plus gros oiseau volant de la région. Certains sujets dépassent 15 kg pour une envergure de plus de 2m. Mâles et femelles arborent une livrée entièrement blanche, le mâle se distinguant par son aspect plus lourd. Ce dernier se remarque également par une caroncule (renflement corné surplombant le bec) plus proéminente. Ses postures majestueuses et ses mimiques d'intimidation sont bien connues et lui ont même valu une notoriété certaine. Oiseau spectaculaire, le Cygne tuberculé ne peut passer inaperçu lors de son envol aussi laborieux que puissant.

Jadis strictement sauvage, cet oiseau imposant a été domestiqué, dès le Moyen Age, pour orner les parcs des châteaux. Aujourd'hui, il agrémente toujours les jardins et les bassins des villes. Ailleurs, il est retourné à la vie sauvage, mais a perdu l'instinct migratoire et la crainte de l'homme que manifestent ses congénères.

Il fréquente les berges des étangs où il se nourrit essentiellement de végétaux. Il exploite les eaux peu profondes et pâture à la manière des oies dans les prairies humides. Mollusques et insectes aquatiques, dont il s'empare en filtrant la vase de son bec à lamelles, viennent compléter son régime alimentaire.

La femelle pond ses oeufs sur un amas de végétaux, nid de grandes dimensions situé à terre, toujours à proximité de l'eau. Le mâle se montre alors un gardien intraitable : il se charge d'éloigner tout intrus, y compris l'homme qu'il n'hésite pas à attaquer le cas échéant. Les juvéniles présentent un plumage entièrement gris sale qui évoluera en des teintes plus brunes alternant alors avec des zones claires. Ils accompagnent leurs parents durant le premier hiver dans leurs moindres déplacements.

En Hesbaye, peu de plans d'eau accueillent la nidification du Cygne tuberculé. Quelques individus fréquentent les bassins de décantation et d'autres plans d'eau de la région.



1   Les poussins cygnes cachés dans les hautes herbes.
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2   Une petite famille sur le lac.
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3   L'envol de cind cygnes tuberculé.
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4    ATTENTION, il va passé juste au dessu de ma tète. 
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5   Un cygne va tenter de ce poser en douceur, c'est pas gagner, je le sai puisque j'était la.
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6  Poser sous le regard émerveillé de deux autres cygnes.
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                                                                          Le grèbe castagneux


Description
 

Taille : 25 à 29 cm

Envergure : 40 à 45 cm

Poids : 100 à 200 g


C’est le plus petit et le plus trapu des grèbes. Il est immédiatement identifiable à sa petite tête ronde, son petit bec mince aux commissures pâles souvent visibles et son inimitable façon de flotter comme un bouchon, l’arrière du corps tronqué. En période nuptiale, le castagneux se reconnaît à ses joues, sa gorge et son avant du cou brun-roux contrastant avec le reste du plumage brun sombre et la tache jaune pâle qui marque la commissure du bec. En plumage d’hiver, le castagneux revêt une coloration assez uniforme. Le contraste entre la gorge, l’avant du cou et les flancs chamois d’une part, et la calotte, la nuque et les parties supérieures brunes d’autre part, est moins net. La tache claire aux commissures s’estompe et est à peine visible. En période hivernale, la confusion est toujours possible avec le grèbe à cou noir et, dans une certaine mesure avec l’esclavon. Cependant, des détails permettent d’établir une distinction : la taille est nettement inférieure, l’avant du cou et les flancs chamois (et non pas grisâtres), le cou plus court, le bec plus droit et la calotte plus plate.



1   Deux grèbes castagneux.  (Bien plus petit que le grèbe huppé)
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                                                                Le héron cendré

Identification :
Grand oiseau gris, majestueux lorsqu'il est debout au repos. Il possède de longues pattes jaune grisâtre ou grises, un long cou et un grand bec jaune grisâtre en forme de dague. Le dessous, la tête et le cou sont blanchâtres avec une crête noire et des rayures sombres sur le devant du cou et de la poitrine. Le reste du plumage est gris pigeon. En vol, parfois haut en battant lentement des ailes qui sont alors bien arquées, les plumes principales des ailes sont foncées, presque noires, le cou est replié et les pattes sont plus longues que la queue. Les jeunes hérons ont le front et la calotte gris, la nuque noire grisâtre avec une courte plume  nucale, les côtés de la tête et du cou ainsi que le dos gris. Le centre de leur cou est beige. Ils cherchent à se nourrir près de toutes sortes de plans d'eau, et on en voit même quelquefois en zone urbaine. Leur technique de pêche n'est pas encore très au point et ils feront sans doute plus de peur que de mal aux poissons.

Chant : Le cri typique en vol, souvent émis le soir, est rauque, sonore et croassant. La colonie  est très bruyante et de nombreux coups de becs peuvent être échangés. Khèèik

Habitat : Les hérons fréquentent n'importe quelle zone humide (marais, cours d'eau, étangs ...) où ils peuvent trouver de la nourriture. Ce peut être de l'eau douce, saumâtre ou salée, dormante ou courante, du moment quelle est peu profonde. Ils peuvent aussi fréquenter les forêts à proximité des eaux.

Comportements : Le héron cendré peut avoir des attitudes curieuses. Il peut rester des heures, posé sur une seule patte, complètement inactif s'il n'est pas dérangé. Il enfonce son cou dans les épaules, seule la tête et le bec à l'horizontale semblent surgir de son corps. Sa manière de chasser est particulière. Il chemine lentement et courbé, dans les eaux peu profondes, sans faire de bruit, pointant vers le bas son bec puissant et pointu, prêt à asséner le coup mortel à la proie qui passera à sa portée.
Parfois, il reste immobile dans l'eau, observant le fond devant lui et sur les côtés afin de capturer habilement le moindre poisson qui passe.
Pour les grosses proies, (grand poisson ou anguille importante), il les frappe fortement de son bec pour les transpercer, et les secoue d'un côté à l'autre, avant de les avaler entières, tête la première.

Vol : Bat lentement des ailes, la tête repliée en arrière et les pattes tendues. Vol lourd et puissant.
Le héron cendré a un vol lent, avec de profonds battements d'ailes, donnant une impression de puissance. Il s'envole de façon majestueuse. Il plane parfois, surtout avant d'atterrir.

Nidification : Le héron cendré construit un très grand nid avec des rameaux secs, des branches et des laîches. Il nidifie en grandes colonies souvent sur un seul arbre.
La femelle dépose de 3 à 5 oeufs mats, gris-bleu, parfois teintés de roux. L'incubation est assurée alternativement par les deux parents, et dure environ 26 jours.
A la naissance, les poussins ont une apparence grotesque, avec le duvet de la tête très abondant.
Ils sont nourris par les deux parents . Incités par les petits coups de bec des jeunes, ils régurgitent la nourriture que les poussins prennent directement dans le bec des adultes.
Les jeunes ne volent pas très bien avant l'âge de 55 jours.

Régime : Le héron cendré se nourrit essentiellement de poisson, d'anguilles, de batraciens. Il peut aussi se nourrir de petits mammifères (rongeurs), d'insectes, de crustacés et de reptiles  Il pêche les poissons à l'affût, parfaitement immobile. A la vitesse de l'éclair, son cou se détend et son bec en forme de poignard transperce la victime.

Protection / Menaces : La destruction de certaines parties de son habitat, notamment l'abattage des arbres et les dérangements humains, peuvent compromettre la nidification du héron cendré.
Actuellement, l'espèce se porte très bien grâce à sa protection totale, et à une meilleure gestion de son habitat.  


1   Le vol plané du héron cendré

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                                                                 Le grand cormoran.

1   Un grand cormoran.
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                                                                    Le martin-pêcheur.

 

Carte d'identité
Nom latin : Alcedo atthis
Taille : 16 à 17 cm (du bout du bec à la pointe de la queue)
Poids : 40 g environ
Longévité : environ 15 ans mais beaucoup de jeunes meurent avant 2 ans.

A quoi ressemble-t-il ?

On reconnaît le martin-pêcheur à sa couleur : sa poitrine brun-orangé et son dos bleu. Dans le soleil le bleu est éclatant mais à l'ombre la couleur disparaît. Le mâle et la femelle se ressemblent, mais on les distingue par leur bec : complètement noir chez le mâle, partie inférieure orange chez la femelle. Malgré une queue et des ailes de petite taille, le martin-pêcheur vole vite.

Où vit-il ?

On trouve le martin-pêcheurs presque partout en Europe, en Afrique du Nord, dans le sud de l'Asie et sur quelques îles de l'Océanie. Il vit le long des berges des rivières ou des étangs où vivent des poissons en suffisance mais a aussi besoin d'arbres ou d'arbustes où il peut s'y cacher. Il creuse leur nid dans une berge verticale. Un arbre déraciné peut aussi faire l'affaire.

Nourriture

Le martin-pêcheur se nourrit de poissons de moins de 10 cm, comme des petites épinoches. De temps en temps il mange aussi des insectes aquatiques et des têtards. Le martin-pêcheur se poste sur une branche en hauteur à la recherche d'une proie. Lorsqu'il voit une proie, il plonge dans l'eau et l'attrape avec son bec.

Reproduction

Le martin-pêcheur peut se reproduire dès qu'il a un an. En période d'accouplement, les mâles et les femelles volent des heures durant l'un après l'autre. Le mâle offre un poisson à la femelle qu'il a choisi. Le martin-pêcheur ne construit pas de nid dans les arbres mais creuse un tunnel dans une berge avec au bout la chambre de couvaison. La femelle y pond 4 à 8 œufs qui éclosent après quelques semaines. Les deux parents nourrissent les petits affamés. Quatre semaines plus tard, ils quittent le nid. Les parents aident les jeunes à trouver de la nourriture pendant quelques jours, mais ensuite, ils doivent se débrouiller seul.

Un oiseau de légende

À l'époque romaine vivait une jeune fille nommée Alcedo. Elle était fiancée à un beau jeune homme, et en était très amoureuse. Mais un jour, le jeune homme disparut en me. Alcedo était si désespérée qu'elle se jetât, elle aussi, à la mer. Les dieux eurent pitié du jeune couple, et les changèrent en martins-pêcheurs. C'est ainsi que ce joli oiseau reçut le nom latin Alcedo.

Les menaces

Après les doux étés de ces dernières années, le martin-pêcheur se porte bien chez nous. Mais il reste vulnérable et protégé chez nous. Les prédateurs naturels du martin-pêcheur adulte sont l'épervier et le faucon hobereau. Les jeunes encore dans le nid doivent craindre les rats, les renards et les hermines. Le martin-pêcheur a aussi plus de difficulté à trouver un endroit pour creuser son nid. Il y a en effet de moins en moins de berges naturelles.

Que fait le WWF ?

Le WWF protège le martin-pêcheur en protégeant son habitat. En Belgique, on trouve le martin-pêcheur dans le complexe des étangs du centre du Limbourg qui est un site Natura 2000. Le WWF a travaillé à l'élaboration du réseau Natura 2000 qui rassemble tous des sites protégés en Europe. Le martin-pêcheur a besoin d'eaux poissonneuses donc d'eaux propres !

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Photos prise le 20/11/2010

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                                                                L'aigrette garzette.

 

Fiche d’identité :Famille des ardéidés appartient au groupe des échassiers
English name :Little Egret
Nom scientifique :Egretta garzetta
Nom local :Aigrette, héron blanc
Mensurations :
Longueur : 55-65cm
Envergure : 88-95cm
Poids : 350 à 460g

Identification :

Oiseau de même morphologie que le héron, mais de plus petite taille. Son plumage est entièrement blanc. Les ailes sont larges et arrondies. Le cou long, est replié en vol. Les pattes sont grandes, noires, les doigts de couleur jaunâtre. Le bec noir est long et pointu. Deux grandes et fines plumes blanches descendent sur la nuque et forment l’aigrette. Chante très rarement, émet des cris rauques peu harmonieux.

 
Alimentation :

Se nourrit de poissons de petite taille, d’amphibiens, de mollusques, insectes aquatiques et terrestres.

Habitat :

 
Fréquente les marais doux ou salants, les rivières et étangs.

Reproduction :

 
Fin Avril à début Juillet. Niche en colonies, très souvent en compagnie de hérons, dans les arbres ou buissons. La femelle pond 3 à 5 œufs bleu vert que le couple couve pendant 21-25 jours. Les petits sont nidicoles et voleront au bout de 45 jours. L’aigrette niche en Baie de Somme, Loire-Atlantique, Vendée, Charente-Maritime, Gironde et pourtour méditerranéen.

Rythme d’activité et déplacements :

Oiseau actif la journée où il recherche très souvent seul sa nourriture. Les effectifs importants témoignent d’une nourriture abondante. L’aigrette chasse activement ou à l’affût ses proies dans très peu d’eau. Cet oiseau devient sur notre territoire de plus en plus sédentaire. Une partie de la population hiverne en Espagne Afrique du Nord et de l’Ouest. Migration prénuptiale courant Avril.

Répartition :


Europe, Asie, Afrique et Océanie.

Populations et devenir :

 
En Europe, depuis la fin des années 70, l’aigrette garzette étend son aire de répartition vers le nord. Les populations sont stables. Cet oiseau est très sensible au froid et peut se faire surprendre par son arrivée soudaine (mortalité élevée sur les zones concernées).

Quand la voir :

Toute l’année.

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Le Grand cormoran n’a pas peur de se mouiller

Géant des mers

Le Grand cormoran, comme son nom l’indique, est un oiseau marin de grande taille : il peut mesurer jusqu’à 1 m et avoir une envergure de plus d’1,5 m. Il vit sur tous les continents sauf l’Amérique du Sud et l’Antarctique. Devenus espèce protégée après la catastrophe de l’Amoco Cadiz, les Grands cormorans ont proliféré en France. Ils seraient passés de 7 000 oiseaux en 1977 à 91 000 en 2001.

Le Grand cormoran est un gros consommateur de poissons : il en mange entre 400 et 700 grammes par jour. Il est même accusé parfois de vider les élevages et de dépeupler les rivières fréquentées par les pêcheurs à la ligne. Le Grand cormoran est un excellent plongeur et peut nager jusqu'à une vingtaine de mètres de profondeur pour trouver ses proies.

Un plumage perméable…

La plupart des oiseaux plongeurs, comme les manchots, ont des plumes imperméables. Lorsqu’ils s’enfoncent dans l’eau, une couche d’air emprisonnée sous le plumage leur sert d’isolant. Ils peuvent ainsi évoluer dans des eaux très froides.

Les plumes du Grand cormoran, elles, ne sont pas imperméables. Pourtant, certains d’entre eux passent l’hiver dans les eaux glacées du Groenland. Leur secret : un plumage moitié perméable et moitié imperméable.

… mais efficace

Les plumes semi-perméables du Grand cormoran permettent à l’air de sortir et à l’eau de pénétrer dans le plumage. Au final, l’oiseau conserve sous son plumage une fine couche d’air. Cette dernière est suffisante pour lui permettre de conserver sa chaleur au cours de la plongée. Par ailleurs, la finesse de la couche d’air permet au cormoran de nager avec plus d’efficacité. En effet, plus la couche d’air est importante, plus l’oiseau a tendance à remonter en surface, ce qui a tendance à gêner la nage.

Comme le plumage du Grand cormoran n’est pas totalement étanche, le Grand cormoran est obligé de se sécher lorsqu’il sort de l’eau. C’est pour cette raison qu’il déploie ses ailes au vent et au soleil, perché sur un rocher ou un piquet.

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