La grive litorne.

Publié le par Jacques Pierrot

La grive litorne

L'évolution des effectifs de grives litornes est difficile à appréhender tant les conditions météorologiques régissent les déplacements d'automne et d'hiver, et par rapport à des données non disponibles dans de nombreux pays.

L'aire de nidification est en augmentation et la tendance démographique semble être stable. La diminution du nombre de prairies permanentes, très appréciées des grives litornes, pourrait avoir à terme une incidence néfaste sur cette espèce. En France, l'évolution des populations nicheuses reste stable depuis 1994 et l'aire de reproduction s'étend vers le Sud.

Une extrême vigilance, renforcée par un comportement grégaire, et une capacité d'adaptation remarquable vis-à-vis du froid représentent de formidables atouts pour assurer le maintien des effectifs de grives litornes.

  • Caractéristique:

La grive litorne fait partie de la famille des turdidés, comme le merle noir, le rouge-gorge et le rossignol. C'est la plus colorée des grives. Elle porte un manteau tricolore : tête, arrière du cou et le croupion gris bleu, ailes et dos brun roussâtre, poitrine et flancs roux fauve tachetés de noir et queue pratiquement noire. De larges taches brun foncé parsèment la tête très bleutée du mâle, alors que chez la femelle, le gris domine et les taches sont plus fines en forme de lances. D'un poids moyen d'environ 100g, la grive litorne est sensiblement de la taille du merle noir. Son cri, un " Kia-Kia " ou " Tia Tia " selon les régions, très sonore, permet de la reconnaître aisément.

  • Comportement et reproduction:
Les terrains découverts, essentiellement les prairies, sont les lieux de prédilection de la grive litorne. Elle ne dédaigne pas les haies, les bosquets et les massifs forestiers. Un sol humide a sa préférence.
C'est un oiseau sociable qui niche en colonies, migre et hiverne par petits groupes qui peuvent atteindre parfois plusieurs centaines d'individus. Au sein des colonies la vigilance est de règle et déclenche fréquemment des comportements agressifs collectifs à l'égard des prédateurs.
Grive litorne
La grive litorne est surtout abondante en France pendant la migration et l'hivernage. La migration d'automne s'amorce vers la mi-novembre avec des variations plus ou moins précoces ou tardives en fonction des conditions climatiques. Les effectifs augmentent régulièrement jusqu'en janvier. Les déplacements migratoires ont lieu en plein jour. Durant l'hiver, les bandes de litornes sont plus ou moins nomades, fuyant le froid qui les empêche de s'alimenter. En mars et avril, elles regagnent leurs sites de reproduction nordiques.

Son aire de nidification, comprise essentiellement de la Scandinavie à la Russie, s'étend vers le Sud depuis le début du siècle. En France, les premières nicheuses ont fait leur apparition dans les années 1950 sur les frontières Est du pays. Ce mouvement vers l'Ouest s'est progressivement accentué, et dans les années 1980, la nidification a progressé vers le Nord, la région parisienne, le Massif Central et les Alpes du Sud.

A partir d'avril, les pontes de 5 œufs sont déposées dans des nids d'herbes sèches grossièrement construits à une dizaine de mètres de hauteur. La couvaison dure entre 13-14 jours. Les deux parents élèvent la nichée qui s'envole une quinzaine de jours plus tard. Une seconde ponte a lieu fin mai-début juin.

  • Alimentation

En automne et hiver, elle consomme essentiellement des baies et des fruits, d'où une fréquentation assidue des vergers. Au printemps et en été, son régime alimentaire est presque totalement animal : insectes, araignées, vers et escargots.




Dimanche 14 Février 2010, je décide d'aller faire un tour du coté de l'étang de Bouzey.
Arrivé au bout du point d'eau, je roule lentement le long de la berge, et la, je vois un petit oiseau de la taille d'un merle courrir sur la glace.
Je gare mon auto un peu plus loin et je m'approche lentement. Assis, j'attend quelques instants et revoila mon volatil qui réapparait, c'est une grive, une grive litorne, un oiseau superbe.
Je suis resté un bonne demi heure à le regardé et à le photographier. De temps en temps, il venait assez pret de moi et me regardait comme si il ne craignait pas ma présence, je n'étais même pas camouflé, j'étais même surpris de voir sa téméritée .

Ce fut un bon moment, je tâcherai d'y retourné afin de vous présenter d'autres images.


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